…Disait Sartre. On verra ce qu’il en est.
Récit d’une pintade à Paris.
Jeudi 2 Septembre 2010, 8h53.
Munie de mon café, du dernier Glamour et d’une bouteille d’eau, je suis prête à affronter mes 2h de train.
Jeudi 2 Septembre, 10h46.
Arrivée à Paris. Cha vient me chercher, puis nous rentrons chez elle afin de réguler notre taux de caféine en se racontant les derniers potins.
Jeudi 2 Septembre, 15h.
Petit tour au très mignon Bercy Village.
Nous nous arrêtons chez The Frog pour avaler un Cheeseburger et des frites.
Les oignons frits étaient juste délicieux! The Frog est plutôt réputé pour ses bières, mais c’est définitivement pour ses oignons frits que je parlerai de lui!
Puis, nous passons chez Animalis, rendre visite aux petites boules de poils.
Il fait beau, une envie de Sud flotte dans l’air.
Nous nous dirigeons ensuite place Vendôme.
Puis place du Marché St Honoré. Un tour chez American Apparel, mais impossible de retrouver le sac sur lequel j’avais flashé à Londres.
Une légère halte chez Marc By Marc Jacobs, et nous partons pour la Place de la Madeleine, où horde de Japonaise en furie nous fait rebrousser chemin devant le Ladurée Royale.
Un petit tour chez Monoprix et nous décidons de rentrer.
Vendredi 3 Septembre, 12h
Notre désormais traditionnelle visite au Bon Marché est faite. Je repars avec du Vinaigre de Framboise, une salade pour ma pause déjeuner, l’incontournable bouteille d’eau Fidji, et le moule en silicone Hello Kitty dont j’ai tant parlé à Florie, et que je regrettais de ne pas avoir acheté lors de mon dernier passage!
Vendredi 3 Septembre, 13h.
Déjeuner sur l’herbe du Square Boucicault.
Nous profitons des derniers rayons de soleil de l’été.
Vendredi 3 Septembre, 14h.
Rue Bonaparte, je photographie les lettres des grands auteurs. Napoléon 1er est aussi de la partie, après tout, la rue porte son nom!
Nous trouvons le Ladurée Bonaparte beaucoup plus calme que le Royale.
Bon, j’avoue, je fantasme sur leurs pâtisseries depuis que j’ai vu Marie-Antoinette au cinéma, donc j’ai complètement craqué mon slip légèrement visé au dessus de mes moyens. Mais si je ne l’avais pas fait j’aurai regretté.
En plus de cette tentation marketing magnifique boite, je suis repartie avec la pièce dont toute la blogosphère parle en ce moment (après les Khakis de Chanel qui sortent le 7 Septembre, au passage…): Les Cupcakes Ladurée.
Il paraît que les meilleurs sont les pistaches-griottes, mais j’ai préféré la délicatesse du Rose-framboise.
Verdict? Une tuerie! Pour 5.70€, le rapport qualité prix est imbattable! On sent vraiment le léger goût de rose, qui se marrie parfaitement avec les framboises fraiches du cœur et la pâte d’amande du dessus. Si vous avez l’occasion d’y gouter, je vous le conseille, mais ne faites pas comme moi soyez attentifs à vos dépenses en macarons!
Et si vous hésitez encore à passer chez Ladurée, regardez les photos de la prochaine saison de Gossip Girl, tournée dans un Paris fabulé, mais que je ne trouve pas dénué de charme. (Photos de Gossip Girl World, comme d’habitude!)
Après cela –puisque je n’étais plus à ça près question pognons de toute façon– nous décidons de nous poser au Flore. Le Café mythique de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Malheureusement aujourd’hui envahi de touristes américains en short-chaussettes-tongs et de jeunes filles trop bronzées reprochant à leurs petits amis de ne pas vouloir les accompagner aux Canaries. Il est bien loin le temps des Mémoires d’une Jeune fille rangée, ….
Sartre, disait-je donc, pensait que la liberté se trouvait au Flore.
Si telle est la vérité; et bien qu’on m’ait maintes fois répété que celle-ci avait un prix; à 4.30€ l’espresso et 14€ le demi melon, j’avoue qu’elle vaut cher, la liberté!
Après avoir observé les princes et princesses de Saint-Germain-des-Près, nous quittons les lieux.
Vendredi 3 Septembre, 17h45
Un léger tour chez Zara, rue de Rennes (vendent-ils autre chose que de la taille XL?), et je reprends le train pour Caen.
Vendredi 3 Septembre, 21h.
A peine le temps de poser mon sac, de dire bonjour à Papyrus, de prendre une douche et d’enfiler ma robe bleue Bershka, et je suis déjà en retard pour prendre un verre avec June et lui raconter mon séjour pendant qu’elle m’explique son nouveau job.
Paris est fête, dit-on. Caen l’est en partie aussi.