La fameuse Girls Night Out annuelle s’est déroulée, cette année, au mois de Novembre, et non d’Octobre, comme les années précedentes. le Bungalow 8 ayant fermé ses portes définitivement, j’ai du trouver une autre place pour remplacer ce lieu mythique, indissociable des Girls Night Out, qui les as vues naître et se répéter d’années en années.
Vous commencez desormais à comprendre le principe des Girls Night Out! Non?
Je vous donne donc le contenu de l’inviation envoyée aux filles:
» Hi girls,
Vous ne croyez tout de même pas que je vous avais oubliées?
Il est temps à présent de se préparer pour notre « Girls Night Out! » annuelle!
Thème (le même que celui de toutes les Girls Night Out):
On possède toutes dans notre penderie une tenue que l’on a jamais osé porter.
Et bien il est l’heure de rentabiliser nos achats compulsifs! Mettez vous sur votre 31, n’ayez pas peur d’être trop habillée, trop sexy, trop chic…
Les Girls Night Out sont faites pour ça!
Le programme:
Le Bungalow 8, où nous avions eu l’habitude de nous retrouver, a fermé ses portes.
Je m’en remet donc à vous pour trouver des idées de lieux qui conservent l’esprit Girls Night Out!
J’ai pensé au Black Pearl, (53 Passage Grand Turc, 14000 Caen), qui est ouvert jusqu’à 1h du matin.
Mais bien sur, toutes vos propositions sont les bienvenues!
Puis, pour celles qui le souhaite, fin de soirée ailleurs (QG ou autre, vos propositions sont là aussi les bienvenues!).
Attention:
Le 6 Novembre se situe durant la semaine des vacances scolaires de la Toussaint. J’espère tout de même que vous serez disponibles! »
Et en effet, que n’avais-je pas dit! Quelle idée de vouloir sortir durant la période des vacances scolaires!
J’avais pourtant trouvé un plan en béton: 21h au Black Pearl, pour commencer par quelques habituels Cosmo.
Puis, direction le QG où l’une des amies de F. pouvait nous obtenir une table.
Mais les choses sont loin de s’être déroulées comme prévu…
Pour commencer, le serveur du Black Pearl nous claque la porte au nez, à 21h, sur le lieu de RDV.
Moi_ Vous fermez? Vous n’êtes pas sensé fermer à minuit?
Le serveur_ Si mais ce soir il n’y a personne.
Moi_ Euh, si, déjà, il n’ya nous (sous-entendu F. et moi, les premières sur place)! Et puis, une dizaine de personnes vont arriver!
Lui_ Oui mais non.
Et bim! Fin de la discussion! La soirée débutait bien, ça aurait du m’interpeller, mais que nenni! F. et moi décidons de trouver un autre endroit. Nous choisissons donc l‘Atelier, Place St Sauveur. La raison? Il y’a une table de libre, tout au fond. Et ce soir là, disons que trouver une table libre, relève quelque part du défi, et nous allions vite nous en apercevoir.
Les sms fusent (génération mobile, vous avez dit?). L’amie de F. a un entretien d’embauche sur Bayeux, elle ne sera pas présente à cette soirée.
Je vois la table nous filer sous le nez…
Les filles arrivent petit à petit, et la soirée peut commencer.
Vers 23h, nous nous levons pour boire un dernier verre Chez Paulette. Paulette n’étant pas une personne, mais un bar à la déco un peu rétro; qui sers, selon ouïe dire, les meilleurs shooters de Caen (je ne vous donne pas mon avis, je n’aime pas vraiment les shooters. Mais promis, un jour, je ferai une incartade, et je vous raconterai ça, même si ça me rend malade! F. m’a notamment parlé de l’un d’eux, au goût vanillé et couvert de crème fouettée. Ça me tente bien quand même!). Chez Paulette, il y’a foule. Je croise Tine qui revient de Rennes, je prend un verre de Coteaux de Layon absolument parfait (sur recommandation de June!), et je m’assoie comme je peux. Nous nous trouvons toutes un peu éparpillées en raison de la foule, qui nous empeche de nous regrouper. Et le lieu est étroit.
A 1h, le bar ferme, et nous sortons. S’en suis un véritable parcours du combattant pour trouver une place quelque part. Nous écumons tout ce que nous connaissons.
El Che Guevara? Complet. Impossible de remuer un orteil. Le vestiaire est complet et ne prend plus aucun vêtement. On crève de chaud. Nous sortons au bout de quelques minutes, et durant cet instant, une file d’attente débordant sur la rue s’est formée devant l’entrée.
Le QG? Une fois à l’intérieur, impossible d’atteindre le Bar, et ici, il n’y a pas de vestiaire.
Les filles me poussent à aller au Chic (« Allez, c’est le seul endroit dont on est sures qu’il ne sera pas plein! Et puis, on est toutes les 8! On s’en fout de l’endroit, du moment qu’on peut danser et poser nos affaires! »). Je capitule et m’y rend à reculons.
Arrivées à l’interieur, c’est 1€ le vestiaire. J. refuse de donner son sac. Ça énerve profondément le videur. Il nous demande 10€ pour l’entrée, et complète d’un « Surtout pour vous mademoiselle qui ne veut pas dépenser d’argent quand elle sort! » adressé à J.
F. s’énerve et demande fermement au videur de cesser de nous insulter. Le videur s’emporte de plus belle et nous traite de radines, entre autres allusions déplacées qui sont propre au Chic (les personnes y ayant mis les pieds ne serait-ce qu’une fois dans leur vie comprendront. Quant aux autres, mesurez la chance que vous avez de n’avoir jamais eu besoin d’y entrer!).
Nous sortons et les insultes fusent.
Direction l’Alhambra… Ou pas. La file d’attente est longissime. Nous sommes deseperées, il est 2h du matin, et tout est encore bondé, sans compter les gens qui, comme nous tentent d’entrer. Je peux dire que je n’ai jamais vu autant de monde sur le Port, le soir, exception faite du Carnaval Etudiant et de la Fête de la Musique. Pourtant, aucune animation spécifique n’est programmée dans les bars. C’est le dernier weekend des vacances de la Toussaint, ça pourrai jouer, mais, en tant normal, Caen se vide de ses étudiants durant les périodes de vacances scolaires. Nous sommes le 6 Novembre, les étudiants boursier n’ont pas encore reçu leur bourses. Alors, quelle est la raison de cet afflux soudain? Je ne l’ai toujours pas saisi.
Toujours est-il que nous mourrons de froid. Il faut trouver un endroit. Et vite. J.propose le Dublin.
C’est parti. Ouf, assez d’espace pour y poser nos vêtements. Mais au bout d’un moment, je m’ennuie. Être passées à plusieurs reprises devant le Safran, un vendeur de Kebab, a donné des idées à quelques unes d’entre nous.
Nos chemins se séparent ici. Certaines restent pour danser, June, F. , J. et moi décidons d’opter pour le Kebab.
Il est plus de 3h du matin, et il y’a toujours une file d’attente monstrueuse devant les Bars, où les gens attendent que certains sortent pour pouvoir entrer à leur tour.
Mais la file est partout… Y compris devant le Safran. 10 bonnes minutes d’attente dans le froid avant de pouvoir nous approcher et commander.
Munie de notre pitance de ce soir, le corps frigorifié, et mal aux pieds, nous nous dirigeons toutes les 4 chez J. pour dévorer notre Kebab avant de rentrer chacune chez nous.
Verdict?
Je suis très heureuse d’avoir revu les filles, surtout certaines que je n’avais pas croisé depuis plusieurs années pour cause d’études à l’étranger.
Mais la soirée aurait pu se passer beaucoup mieux si le serveur du Black Pearl avait fermé à l’heure où il est censé le faire et non pas à l’heure où ça lui chante. Et puis, j’aurai aimé avoir de la place pour danser!
Mais tout cela n’est que partie remise! La prochaine fois, les choses se dérouleront d’une meilleure façon!
P.S: Un Grand Merci à J. pour avoir été notre hôtesse du Miam de 4h du mat’, et à L. pour les photos qu’elle m’a envoyé et qui apparaissent dans cet article.
Cette Girls Night Out achevée, je vais me concentrer sur l’organisation de mon anniversaire, dans quelques mois.
Le conseil du jour?
Toujours avoir une fête d’avance