Deuxième emprunt à l’Artothèque de Caen

Deux mois se sont écoulés depuis mon premier emprunt à l’artothèque de Caen. Il est temps de vous présenter les oeuvres sur lesquelles nous nous sommes concentrés pour notre deuxième emprunt.

Cette fois, c’est Le Filet de Titus Carmel et Regula Farouch de Lotta Hannerz qui nous ont séduits.

C’est mon deuxième emprunt à l’Artothèque de Caen, dans le cadre du projet L’Art chez moi.

Le filet de Gérard Titus Carmel (Gijón 1982)

Vous vous en doutez, il s’agit du choix de l’Homme. Étrangement, j’ai fini par plus apprécier ce tableau que celui que j’avais moi-même choisi.

Il l’a emprunté pour plusieurs raisons. D’une part parce que celui-ci fait écho au déroulement de l’Euro 2016. D’autre part, parce que l’Homme possédait déjà une vignette du Filet de Titus Carmel quand il était petit…

Pour commencer, nous trouvions qu’il était totalement d’actualité.
Au moment où nous l’avons choisi, en Mai,  l’Euro 2016 approchait.

Ce tableau a donc suivi les matchs de l’intérieur, puisque notre salon a, à plusieurs reprises, accueilli des spectateurs durant la compétition.
On peut dire qu’il a rempli son rôle à merveille, en tapant dans l’œil des copains amateurs de foot du Poilu. Et c’était bien là le but de ce projet: emporter l’Art chez moi et faire des ponts entre l’art contemporain et la vie quotidienne.

De plus, il s’avère que mon Poilu connaissait déjà cette oeuvre.
En effet, il possédait une vignette de cette oeuvre dans un album Panini, quand il était enfant! Quelle surprise de le trouver alors parmi les acquisitions de l’Artothèque de Caen!

Car Gijón 1982 est l’une des affiches réalisées pour promouvoir la coupe du monde de Football de 1982 en Espagne. Celle-ci représentait donc la ville de Gijón, l’une des villes d’accueil de cette compétition. C’est cependant un artiste Français,  Gérard Titus Carmel, qui l’a réalisée.

Regula Farouch, Lotta Hannerz

J’avais choisi cette oeuvre pour son originalité. Car il ne s’agit pas d’une peinture. La règle en bois est emprisonnée à l’intérieur du cadre. Le fait qu’elle semble fondre ou se déformer de l’autre côté de la ligne m’a beaucoup amusé, car j’ai toujours été une élève assez nulle dans les matières scientifiques, notamment en Mathématiques et en géométrie. Cette règle difforme m’a donc semblé être une façon poétique d’expliquer la raison pour laquelle je n’ai jamais excellé  dans cet exercice: mais oui, c’est parce que  la règle (et les règles en général?) m’apparaissent de façon déformée! Tout s’explique!

Il parait que cette oeuvre est souvent sélectionnée par les écoles de la région. Je tiens donc à souligner (ok, celle-ci était facile…) le fait que je suis bien parvenue à trouver un travail malgré le fait que sois nulle en calcul. Voilà, c’était juste un petit tacle pour tous les profs du monde qui pensent qu’un enfant qui sait parfaitement lire mais qui visiblement n’a aucune logique (alors qu’il a juste sa propre logique) n’ira jamais très loin dans la vie.

Cependant, je me suis assez vite lassée de cette oeuvre. Finalement, c’est autour du choix de l’Homme que les sujets de discussion, entre nous, comme avec nos amis, ont été les plus intéressants. C’est assez étrange de constater qu’on peut se lasser d’un tableau.

A vrai dire, j’avais tout d’abord craqué sur un autre tableau lors de ma visite à l’Artothèque. Cependant, celui sur lequel j’avais jeté mon dévolu était vraiment très grand, et je n’aurais pas pu l’accrocher sur nos murs.

Si vous avez des questions au sujet de l’Artothèque de Caen, n’hésitez pas à me les poser en commentaire. j’essayerais d’y répondre. J’ai déjà répondu à certaines d’entre elles sur mes deux premiers articles ici et ici, mais vous en avez peut être d’autres.

J’ai désormais hâte de vous présenter les deux nouveaux tableaux que nous avons accrochés chez nous!