Pour mon premier emprunt à l’Artothèque de Caen, j’ai été plutôt frileuse. Je ne me suis pas trop aventurée en choisissant plutôt quelque chose de classique.
Un moment est passé depuis mon article L’Art chez moi, et il est temps de vous révéler ce que l’Homme et moi avons sélectionné à l’Artothèque de Caen en Mars dernier.
Nous avons longuement réfléchi à l’endroit où nous souhaitions les accrocher, et une fois en place, nous nous sommes dit que ça n’allait pas du tout! On les voyait à peine.
Résultat, on s’est mis à déplacer tous les meubles sur un coup de tête, afin qu’on puisse les observer depuis tous les angles de la pièce!
Mon choix, une peinture à pois noirs de John Armleder
Je suis partie sur un tableau noir et blanc très graphique de John Armleder, un plasticien Suisse qui s’inscrit dans le mouvement néo-dadaïste.
J’ai apprécié le fait que l’Artothèque nous envoie la biographie de l’artiste dont on a emprunté les œuvres, cela permet de mieux les comprendre.
D’ailleurs, une des œuvres de John Armleder a été vendue aux enchères dernièrement pour la somme de 221 000 dollars.
Preuve qu’à l’Artothèque, on peut aussi bien emprunter les réalisations d’inconnus que d’artistes recherchés. J’ignorais tout de John Armleder jusqu’à ce que j’emprunte cette peinture, que je lise la biographie envoyée par l’Artothèque, et que je fasse de petites recherches sur cet artiste sur internet.
John Armleder a réalisé le même motif sur plusieurs tableaux disponibles à l’Artothèque: à pois bleus, rouges, verts, etc.
Pour ma part, j’ai choisi la peinture à pois noirs. J’aime beaucoup le noir et blanc, j’ai des goûts assez classiques, et puis, pour un premier emprunt, je voulais quelque chose qui ne soit pas trop coloré, de peur de me lasser.
Dans ma façon de m’habiller, comme dans la déco de mon appartement, il y’a assez peu de couleurs. Je privilégie beaucoup les non-couleurs noires et blanches, et puis, j’aime beaucoup les pois et les rayures, donc ce tableau, qui me fait un peu penser à l’univers 60’s était fait pour moi!
Pourtant, j’ai failli changer d’avis au dernier moment, et m’orienter vers une oeuvre que j’avais repérée sur le site de l’Artothèque de Caen, mais le hasard a voulu que celle-ci ne soit pas disponible lors de ma venue.
On verra si je suis plus audacieuse pour mon deuxième emprunt!
Le choix de l’Homme, une photographie de Raymonde April : Couple (1989)
L’Homme a immédiatement accroché avec cette photographie. Elle nous a amusés car elle nous rappelle plein de petites blagues que nous en avons entre nous.
Ce couple de deux personnes âgées, qui observent le monde caché derrière les stores de leur appartement, nous les trouvons assez attachantes. On a envie de savoir ce que le couple regarde de si intriguant.
Il ne s’en est pas rendu compte au départ, mais l’Homme s’est aperçu qu’il appréciait beaucoup les photographies en noir et blanc.
Dans notre chambre, nous avons une reproduction de « La Maison Imaginaire » de Robert Doisneau. La profusion de détails et le fait qu’on puisse imaginer la façon dont vivent tous ces petits personnages nous plaît beaucoup. Dans un autre style, il avait été très séduit par le travail de Benoît Raza qui l’avait suivi, lui et son club de football pendant des mois. Le travail final avait été présenté lors d’une exposition: Temps de Jeu, chez Lapage Workshop.
Raymonde April, la photographe qui a réalisé cette oeuvre, travaille la photographie en combinant le quotidien avec des scènes théâtralisées. Au final, cette photographie avait tout pour séduire l’Homme, sans même qu’on en ait conscience!
Un premier emprunt à l’Artothèque de Caen
Nous ne l’avons pas fait exprès, mais au final, nous avons chacun choisi des œuvres en noir et blanc. Certainement parce que nous avons des goûts classiques, mais aussi, parce que nous ne savions pas comment nous allions évoluer avec les œuvres choisies.
Certains tableaux peuvent être magnifiques dans un musée, mais ça ne veut pas pour autant dire que vous les accrocheriez chez vous.
J’ai vu, par exemple, un tableau très sombre et étrange, plein de petits détails, disponible à l’Artothèque. Mais le côté un peu trop lugubre m’a poussée à ne pas le choisir, par crainte de le trouver trop déprimant une fois accroché sur mes murs.
J’ai désormais hâte de voir vers quoi nous nous dirigerons la prochaine fois!
4 Comments
Noémie
15/05/2016 at 21 h 24 minJ’ai été abonné au système de prêt de l’Artothèque il y a quelques années et le concept est vraiment super ! Mais, à l’époque, ils étaient à l’Hôtel d’Escoville où il est vraiment impossible de se garer..après de nombreuses péripéties dans le tram, mes tableaux sous le bras, j’ai du renoncer à l’abonnement ! Mais ton article me donne envie de retenter l’expérience !
lebeautemps
17/05/2016 at 18 h 49 minAh oui, c’est bien plus facile d’accès aujourd’hui! 🙂
julie b
16/05/2016 at 9 h 42 minJe ne connaissais pas l’Artothèque et son principe mais je trouves ça génial.
Tous le monde peut accèder à l’art et en plus, on peut change de tableau.
Un nouveau décor à chaque fois j’adore 🙂
lebeautemps
17/05/2016 at 18 h 50 minJ’ai maintenant hâte de savoir ce que je nous allons emprunter la prochaine fois, en effet, ça permet de changer de déco régulièrement et de découvrir des artistes 🙂