Comme Les Bons Plans Mode à Paris, et parce que c’est la saison, j’avais envie de vous demander ce que vous portiez dans le cou.
Fragrances d’un soir ou d’un millénaire, nous avons tous une histoire avec les parfums. Certains en adoptent un seul et pour toujours, d’autres préfèrent leur faire des infidélités, tandis que les derniers en changent à chaque flacon vidé.
Le parfum, c’est comme l’Amour: Sensuel, mais parfois difficile à garder derrière soi toute une journée.
Un parfum doit me rappeler un souvenir, c’est comme une madeleine de Proust, c’est surement pour ça que je suis si difficile sur les parfums que je porte, et que j’en aime si peu.
A l’inverse, je déteste porter un parfum que je connais sur une autre personne.
Ma mère ne jure que par J’Adore de Dior, c’est son odeur à elle, je ne pourrais pas la porter sur moi.
Et des centaines de filles portent Angel de Mugler, ou Lolita lempicka. Il ne me viendrait pas à l’idée de « sentir comme quelqu’un ».
Un parfum, c’est une odeur reconnaissable, une signature. (Sans pour autant qu’on nous sente venir à 3 km! pas la peine de plonger dans le flacon!).
En hiver j’aime les parfums forts, mon préféré étant Midnight Poison de Dior, au grand étonnement des vendeuses en parfumerie qui, dans tous les Sephora où je me le suis fait offrir, étiquettent ce produit comme un parfum pour les femmes d’âge mur.
J’aime beaucoup Alien, aussi, même si je le porte moins. L’été je ne suis fidèle qu’a deux parfums: L’huile sèche pour le corps au Monoï de Yves Rocher, dont je m’asperge des cheveux aux orteils après la plage, et puis, lorsque je sors, Narciso Rodriguez for her.
Il y’a des multitudes de parfums dont, en fermant les paupières, on se souvient.Il y’a le Parfum de son Amoureux. On s’imagine qu’ils ont besoin de quelque chose de rare et de fort, et pourtant, l’odeur la plus sexy sur un homme reste pour nombre d’entre nous celle de la mousse à raser. Pas la peine donc, de se ruer sur les fragrances luxueuses, Gilette fera l’affaire!
Il y’a le Parfum que votre mère porte depuis toujours et qui vous transporte à la maison. Une odeur chaude et rassurante, pour les jours d’école et les jours de pluie.
Il y’a le parfum que portait votre meilleure amie au lycée. Un jus de supermarché un peu trop sucré et parfois même écœurant, mais ça vous rappelle le soleil, et les après midi sur la pelouse à parler de tout et de rien.
Il y’a le parfum des bébés, mélé au coton et au lait de toilette.
Il y’a aussi les mauvais souvenirs, quand vous ouvrez le flacon de verre sévère et ostentoire qui contient l’essence dont s’aspergeait cette grande tante que vous détestez.
Il y’a, avec le parfum, mille et une histoires.Et vous, quelle est la votre?
*Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse (Musset)
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