Une jonquille pour Curie

Quand on m’a demandé si je souhaitais participer à l’opération Une jonquille pour Curie, j’ai immédiatement répondu présente. Parce que je pense que nous avons tous et toutes, dans notre entourage, une personne ayant souffert ou souffrant encore du cancer.

C’est peut-être un peu simple, comme pensée, mais,  on se sent souvent impuissant, face à cette maladie. Mais si tout le monde s’y met, n’est-il pas possible d’avancer ?

Pour participer, et jusqu’au 23 Mars (oui, je sais, il vous reste peu de temps), vous pouvez :

•  Acheter un sac « Une Jonquille pour Curie ». Il coûte 2,50€, et 1€ est reversé à l’Institut Curie
• Opter pour un bouquet de jonquilles. Pour 2€, vous mettez des fleurs dans votre intérieur, et 1€ est reversé à l’Institut Curie
• Poster votre soutien sur les réseaux sociaux avec les hashtags #unejonquillepourcurie et #truffautcurie

2€, ce n’est pas grand chose. 2€ pour un bouquet de jonquille qui mettra du jaune dans votre intérieur, et qui permettra de donner un coup de pouce à la recherche, ça peut devenir beaucoup.

Pourquoi la jonquille?
Parce que c’est la première à fleurir après l’hiver. Ses petits pétales jaunes représentent à eux tout seul l’espoir.

Il n’y avait pas de bouquet quand je suis allée au Truffaut de Rots, près de Caen, mais je suis repartie avec une plante. Elle faisait triste mine dans mon appartement. J’ai trouvé un petit pot vert anis dans la cour de ma résidence, et j’ai pensé qu’elle avait beaucoup plus sa place ici. Mais le petit pot ne m’appartient pas, et  je n’ai pas la main verte.

En me voyant, ma plante dans une main, le pot dans l’autre, et l’air certainement assez perplexe, ma voisine qui passe des heures à planter et arroser les fleurs dans la cour est descendue. Nous ne nous parlons pas souvent, nous n’avons pas le même âge, et  je crois qu’elle a un peur peur de mon grand chat noir qui l’observe souvent à la fenêtre. Il est donc rare que nous nous croisions. Elle était enchantée de voir la petite plante, et m’a invité à la rempoter avec du terreau qu’elle a sorti exprès de sa réserve.
Je lui ai demandé des conseils : une jonquille, ça s’arrose comment? Et pour la lumière? Elle est peut-être un peu trop à l’ombre?

J’ai trouvé que les coïncidences font parfois bien les choses. J’ai pu participer à une très belle opération, et j’ai en plus appris à connaitre un peu plus la personne qui occupe l’appartement au-dessus du mien. Sans cette petite plante, que j’ai eu parce qu’il n’y avait pas de bouquet, je ne lui aurais peut-être jamais adressé autre chose qu’un vague « bonjour », au milieu des marches de l’escalier.
Peut-être était-ce le karma?